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  • Ambrine KROURI

Ma perception du métier de consultant en temps de COVID-19

Dernière mise à jour : 12 mars 2021

« C’est dur d’avoir 20 ans en 2020 » nous disait-on il y a quelques mois. Dur pour les étudiants qui doivent suivre leurs cours en distanciel, mais dur aussi pour les jeunes qui, comme moi, mettent un pied pour la première fois dans le monde professionnel en pleine crise sanitaire et économique.

J’ai 22 ans et j’ai rejoint Balthazar Akademy en septembre 2020.


Six mois plus tard, il est temps de faire le bilan de cette expérience dans la peau d’une consultante en management en temps de COVID-19.

Le premier sujet auquel nous sommes tous confrontés en cette période, stagiaires comme seniors, c’est la démocratisation du télétravail et tous les enjeux relationnels qui en découlent.


Pour ma part j’ai eu la chance de pouvoir commencer mon stage en présentiel, avec une semaine de formation dédiée aux nouveaux arrivants. J’ai pu ainsi rencontrer, discuter, me lier avec les stagiaires de ma promo mais aussi les collaborateurs de Balthazar. Par la suite, malgré la distance, l’instauration de rituels au sein d’Akademy ont créé une dynamique d’équipe et une atmosphère de travail motivante et bienveillante. Par ailleurs, dans la mesure du possible et dans le respect des règles sanitaires, quelques évènements comme des balades en forêt ont renforcé ce sentiment d’être pleinement intégrée au cabinet et à l’équipe Akademy.


Le télétravail n’a donc pas été le plus grand bouleversement pour ma part. En revanche, cette crise impacte profondément les usages et métiers autour de moi.

A commencer par le mien, celui de consultante, d’autant plus chez Balthazar Akademy, où les consultants sont également formateurs et coachs. L’une de mes missions a été de participer au processus visant à repenser le présentiel en distanciel. Je me suis ainsi retrouvée à former des formateurs à l’utilisation d’outils digitaux ou encore à faire des benchmarks sur les meilleurs outils d’e-learning. La formation entre dans une nouvelle ère, il est à la fois challengeant et enrichissant de participer à ce grand projet dont personne ne connait encore tous les secrets.

D’autre part, j’ai toujours entendu dire qu’un consultant travaillait beaucoup dans l’immédiateté. Mais en cette période de pandémie, cette temporalité a été chamboulée. Face à des entreprises frileuses, parfois dans l’attente constante d’une amélioration sanitaire pour lancer les projets, les consultants suivent le mouvement au fil de l’eau, et cette notion d’immédiateté s’est donc beaucoup estompée. L’aspect commercial du métier change également beaucoup. Habitués au rendez-vous clients, déjeuners d’affaire et autres, les consultants doivent trouver des solutions pour garder le lien avec leurs clients, et en démarcher de nouveaux. En tant que stagiaire je n’ai donc pas ou peu pu voir cet aspect du métier.


En conclusion, cette expérience me permet d’y voir plus clair dans la définition du métier de consultant qui, lorsque l’on est encore étudiant, apparaît pour beaucoup comme très flou. Pour ma part, si je devais résumer ce métier en quelques mots je dirais :

  • Challenge : Relever des défis, sortir de sa zone de confort, apprendre de nouvelles choses sans cesse et répondre aux exigences du client dans les délais,

  • Caméléon : Savoir s’adapter à tous les secteurs : de la mobilité à la banque ; à toutes les entreprises : de la start-up à la multinationale ; à toutes les populations et métiers : des plus opérationnels aux plus stratégiques,

  • Relationnel : Le métier de consultant repose sur la confiance et le lien établi entre son client et soi,

  • Powerpoint : Propales, présentations, newsletter… Je ne pouvais finir sans citer l’outil du consultant par excellence.

De plus, malgré cette période de pandémie mondiale, je retire beaucoup de positif de ce stage, tant et si bien que j’ai souhaité le prolonger pour plusieurs mois encore. Après tout, l’intelligence collective nait de situations complexes et la créativité est favorisée par des situations qui nous sortent de notre zone de confort, on est en plein dedans non ? Même si nous avons tous hâte de retrouver notre vie de l’ancien temps, je pense qu’il est bon de tirer le positif de cette situation pour innover, évoluer et s’améliorer.



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